1 novembre 2009

RUBENS ONE



Photographie Victoria Sillard pendant les années Marseille.

Il avait fui les opérations
Militaires et tutti quanti
Festival d’opérettes
Il était devenu fantôme.

RUBENS



Photographie Marc Sillard pendant les années Ersep.

Il s’était destiné à faire
Le gentil gangster contre les autres
Il avait pour cela la dégaine
Et le destin, quand bien même.

RUBENS



Photographie Victoria Sillard pendant les années Marseille.

Il avait commencé par être
Ce qu’il est devenu
De près ou de loin
Un être à part.

25 août 2009

le site des mes poèmes

http://www.unibook.com/unibook/site/home
TROU-V
Mots mourris
Viva la notte
Charnels
Les rapides
L'ivre libre
SILLARD MARC

22 février 2009

JE SAIS LES FEES

Je sais l’effet que ça fait, c’est assez des fées aux cheveux blonds, bouclés. Rêves bâclés, songes défaits de magie et de chimères…Elles sont perdues les clefs.
Je ne rêve plus d’Eve jimi, elle ne fait plus rêver, son jeu d’effet. De fait, elle a dans le regard un mensonge tout fait, prête à étouffer et à renier comme une veuve noire d’un revers de manche tous les dimanches, lundi compris.
Je sais l’effet que ça fait, qu’il est passé le présent imparfait. Au subjonctif jeu de l’amour et de la floraison, sans raison apparente, ni parente, tes secrets sont restés cachés. Je reste le mécréant qui dessine à la craie tes seins où boire le lait sacré. Et quand je bois ce petit lait, ma bouche avide est pleine pour t’aduler ?
Je sais l’effet que ça fait que le printemps ne se soit pas prêté ou rendu au jeu du pendu. Les faits d’hiver n’ont pas été et le compte-rendu est vite fait. Les jardins d’Eden se sont pourtant donné du mal pour plaire aux serpents de mer et les fées portées par les alizés courant dans les allées sont allées lisses muettes et mues par des hélices aux ailes accrochées dans le vent.
Je sais l’effet que ça fait, je suis resté là-bas sur le carreau près du temple où les corps se croisent. Mes plans ont été contrecarrés, ôtés et je fais pâle figure sans un atout en poche, ni un ours en peluche même le cœur ne tombant pas à pic.
Je sais les fées, je sais les fées des marabouts, je sais les fées des rêves, je sais les fées des fous.
Je sais les fées qu’elles font.
Je sais l’effet que ça fond, que sa blonde, que ça boucle.
Au jardin des fées, je me suis fait jardinier.
Et depuis de bouture en rose, de pensée en arbre et de pois en haie, j’ai acquis la main verte par osmose, la langue verte par envie, le verbe vert par souci, les yeux verts par hasard, la queue verte par exemple et la monnaie par ici comme par magie en hommage aux fées, en homme pour l’effet que ça fait.

8 février 2009

YES

Mon rêve a ses photographies
En noir et en couleurs,
En blanc sur blanc.
Dans une ébauche de sons ronds, de bruits cuits, d’émotions démolies, les songes qui me suivent sortent par magie du papier d’asphalte.
Mon esprit s’éloigne, et si loin la réalité quotidienne, vers les limbes atmosphériques et féeriques du boulevard périphérique.
Yes, l’assistance assiste à la naissance d’une nouvelle façon de penser.
Les petits publicitaires de la littérature de salons, des salops sont sur le cul des choses.
Rien ne sera plus comme avant, j’ai osé oser.
Yes, j’ai aboyé mes voyelles, j’ai, voyant, vu l’après avant.
Yes de yes dans le cœur des éléments, dans le corps des sacrements, j’ai parlé au cœur des choses, des mots, l’ivre libre, libre livre, vivre libre.
Yes, c’est ma façon à moi, mon esprit sur mesure, haute couture et pâte à porter.
Yes, c’est ma façon de rêver.
Etre ici, ne pas être, là n’est pas la question
D’ailleurs sans réponse.

20 décembre 2008

Victor. Victoria

Victor. Victoria.

Michelangelo et le monstre

Michelangelo et le monstre

South and North

Diptyque 2 for my son.

Diptyque One

Entre défilé de folie à Maubeuge et vie d'attente à Toulon.

14 décembre 2008

PORTRAIT DE SUZANNE A VELO D’ALEXANDRIN

De ses formes amphoriques, je suis là euphorique
De ses seins andalous, je suis comme un chien fou
De ses seins somptueux, je suis un onctueux
A sa croupe avenante, je suis déjà venu

Et de sa bouche pulpeuse, je n’en pourrai palper
Et je n’en pourrai plus sans papier déclarer.
De ses yeux aguicheurs, je suis là au guichet
Et ses cheveux ondulent, là je suis son idole

Son corps a ses façons que la raison ignore
Et nous nous vîmes trois mille en relisant Topor
Si Suzanne a un pied qui peut faire son portrait ?
Sinon en dessinant à palper comme un pied.

Plié sur le papier comme hier aux palmiers.
A son mollet cycliste, j’éclipse des mots laids,
J’éclipse des mots lisses à ses chevilles habiles
Qui arpentent la ville à vélo et à cheval

Voilà bien le moment de le dire à sa mère.
La mémoire joue des tours, détoura sa façon
Et nous nous vîmes trois mille en relisant Topor.
Et ses oreilles entendent à mes mots qui se tendent

A Némo qui, sous tente, a tenté l’aventure
Avec pour couverture un sous-marin yellow
Qu’il avait déclaré aux objets trouvés tôt.
Et son front qui se fond là-bas dans ses sourcils

Je n’en peux plus d’attendre qu’un battement de cils
S’ils venaient à scier l’assise de Lassy
Laissée là-bas en laisse, toujours prise au lasso
Dans la galerie triste du petit fort d’Alamo.

Ah Suzanne qui ne voit rien venir, que m’as-tu
Délié la langue et ton portrait à vélo, nue.
Pour faire la paix des braves illettrés encore
Qui se verront trois mille en relisant Topor.

A Roland, arrogant

Et les lamas peu longs pendant tout ce temps las, ronds comme des mappemondes, ronds comme des queues de pelles, ronds comme les seins de ma blonde, ronds comme des melons d’un autre monde, rompus à tous les vices, crachaient et décrochaient le prix entier à lier en pleins soldes à Paris, toujours à moitié prix.

13 décembre 2008

DOUBLE SENS GIRATOIRE

J’ai croisé des DDD. Des artères cardiaques, paradisiaques en cadillac, rouge pontiac, double pontage au cul en chaleur. Des freinages dans le décor et des corps au bord de l’asphyxie. Asthme en ferraille dans les poumons démoniaques à l’ammoniac récurés.
J’ai suivi des BBB. Belles de jour comme de nuit, vraies BBW, blacks bombs beurs rebondies à Bondy, les formes charly brandy, bandantes pendant, avant et après à faire péter les braguettes sous la pression des baguettes précuites.
J’ai couru après des QQQ. Quoi, qu’est-ce que tu veux à me regarder le cul. Je te le balance en travers de la gueule, pourquoi tu te prends pas ta langue au chat. Chat de gouttière pas de quartier. Qui veut cogner pour crapahuter dans la hutte et la hotte de la Mère Noël.
J’ai roulé des RRR. Ne pas suffoquer, ne pas perdre le souffle, l’haleine se pose devant la baleine qui a tout balancé. Une baleine à la mer pour une banane à l’amer goût sucré, salé. Ne pas manquer d’air et ne pas se noyer entre les vagues molles et les ondes rondes.
J’ai maté des BBW.
J’ai cornaqué des CCC. Le corbeau encore laid dans son habit d’apparat et sa bitte pas pareille en plein désarroi devant une belle peluche effarouchée et juste fauchée sur la route 66 par un bulldozer véritable bull d’acier et de gomme mâchée et remâchée.
J’ai fumé des TTT. Les thés d’hiver sortis de terre comme les vers de terre depuis le vert de la terre, depuis le début des temps en pleine détente de Smith et Wesson, chaussé de Weston de la chaussée d’Antin.
J’ai enrôlé des KKK. Le yakuza accusé à tout âge de tatouage tamisé qui avait misé sur la première et avait causé la perte des cheveux du chauve qui se présente tous les soirs dans le petit écran de la télé chauve qui rit des gens. Et pour cent balles, t’as plus rien sinon cent balles dans le ventre qui s’emballent et te mettent le paquet télé.
J’ai haï des MMM. Même l’amour a la haine, même si.
J’ai ri des NNN. Le notaire en privé, de notoriété publique qui enfonçait son clerc dans les toilettes publiques privées de dessert et de pain mouillé. Derrière ses petites lunettes rondes et myopes à souhait, le notaire avec des airs et des notes à faire pleurer, mâchait ses cachous après l’amour au clerc de lune.
J’ai OOO.
J’ai encouragé les VVV. Le voleur s’est envolé dès les volets ouverts et les traits tirés en laissant derrière lui et derrière son derrière de feu, une belle-famille de BBB, juste désormais.
J’ai enfin sorti les PPP. La paix est venue après la guerre, de guerre lasse, même en basse saison.
Et le monde s’est arrêté de tourner en rond.

6 décembre 2008

LE MAL HAIT PARTOUT

Une vraie pourriture, une pourriture, une charogne.
La charogne qui te cogne dans le ventre.
L’Alien est parmi nous.
Et les hyènes sont en nous.
Et moi, je regarde cette télé chauve qui dégueule son lot quotidien d’insanités sur la marche sanitaire du monde, sur un monde en train de disparaître.
Les images me rattrapent
J’entends certains mots
Comme j’entends du vomi dans mes entrailles.
Comme j’entends couler du sang dans mes veines, c’est ma veine, ma dégaine.
Je dégaine plus vite que mon ombre et mon ombre me rattrape déjà.
Et cette télé chauve comme le premier de la classe qui maintenant, donnez-moi mon train-train quotidien.
Le mal est partout, le mal est parmi nous, le mal est en nous, le mal est nous, le mal et nous.
J’ai mal partout, j’ai mal de moi, j’ai mal en moi.
Je hais mal
Je est mal comme Je est un autre.
Et cette autre télé chauve comme un bébé en train de péter qui continue d’amuser le public des pains et des jeux, des je qui hait cette médiocre petite fenêtre.
Et toi qu’est-ce que tu regardes ?
Qu’est-ce que tu gardes ?
Les foules sont endormies
Et la géante rouge dans son explosion extraordinaire englobe et gobe tout.

CONTINENTS, L'ENSEIGNE DE VAISSEAU PREND L'EAU.

Les antilopes comme des salopes, les guépards veulent leur part. Les lions toujours aussi cons. Les pumas fauchés aux pieds, les zèbres touchés aux lèvres, les Européens avec des appareils photo pour cartes postales achetées au club.
L’humanité n’a pas d’avenir dans ce pays où les antilopes se font bouffer, où les guépards se font dépecer, où les lions se font flinguer, où les pumas se mettent aux pieds, où les zèbres se font photographier par des européens munis de braguettes automatiques, numériques, cathodiques.
Les buildings comme des sardines, les rues pour tapins noirs en robe de chambre, les églises ouvertes pour les jeunes loups endormis par les vieux loups affamés, les serpents dans la ville à pied, à cheval ou en voiture et quelques avions kamikazes.
L’humanité n’a pas d’avenir dans ce pays où les boîtes sont ouvertes au forceps, où les corps s’enlacent de guerre lasse, où les églises dopent à mort, où les serpents arpentent jusqu’au massacre. Une pipe par-ci, une pipe par-là.
Les murailles jusqu’à la lune, les vélos jusqu’au centre avide, vile, les temples jusqu’au préchi précha du secrétaire de section, les rues pleines de vers ou de lucioles en chaleur, les poings serrés dans ta gueule, dans un raz de marée qui me fait rire, les corps mouillés jusqu’à la sueur avec dans la main droite et dites je le jure, de longues queues ouvertes comme des bananes molles et au moins quelques millions de crânes affichés fièrement dans les cages à rizière.
L’humanité n’a pas d’avenir dans ce bordel ambulant, dans ce corps de dragon, dans ce chien dont les viscères font guirlande pour un Noël de merde et de vomi, dans ces rues ambulantes où les queues se perdent dans les bouches de dégoût.
Les planches de surf comme des entrées froides pour les requins du commerce, les pustules qui gonflent sous l’épiderme que je hais, les dessins à la craie pour photos amateurs, les bouteilles d’alcool à brûler dans les dents des crocodiles dont tout le monde se marre au zoo.
L’humanité n’a pas d’avenir dans ce territoire d’aventures pour parc à thème, dans cette pizzeria fasciste assortie de corn beef salé, sucré, dans ces gonflettes à t’en faire péter les couilles comme des raisins secs. L’humanité n’a pas d’avenir, elle pue la fin de l’histoire, elle a mal l’humanité et le mal hait partout et surtout.

9 novembre 2008

25 octobre 2008

Nouvelle image vieille

Nouvelle image vieille. De passage à Toulon et dans la vie.

21 juin 2008

3 février 2008

PREMIERE TOILE WITH MY BIG BROTHER


Premiers travaux déstructurés avec autant d'alcool que Jackson, sauf le talent, la notoriété. L'envie cependant. Il y en avait eu avant, il y en aura après. Cette toile reste une expérience extraordinaire, un pur moment de bonheur, d'extase, de plaisir simplement pour refaire le monde, le nôtre...